Par Appel à l’action du secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, face à l’inflation croissante
Le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, a lancé un appel à mobilisation dans une interview publiée par le journal l’Humanité le 13 septembre. Évoquant la hausse marquée des coûts de l’alimentation, de l’énergie et du carburant, il a exhorté les citoyens à se rassembler devant les préfectures, et même à les envahir si nécessaire, pour demander à l’État d’intervenir.
Fabien Roussel a également souligné l’urgence de la situation en s’adressant directement au président de la République, Emmanuel Macron, lui demandant d’agir immédiatement. En réponse aux questions des lecteurs du quotidien sur la hausse de l’inflation et les difficultés économiques des Français, il a insisté sur la nécessité d’agir.
Réfutation des discours d’impuissance de l’État
Réfutant les discours qui prétendent que l’État est impuissant face à cette situation, Fabien Roussel a déclaré : “Si l’État est impuissant, il doit céder la place à d’autres”. Il a soutenu que le gouvernement devrait prendre des mesures concrètes, comme plafonner les prix de l’alimentation, réduire les taxes sur l’énergie pour diviser par deux le prix de l’électricité, et augmenter les salaires et les retraites en fonction de l’inflation.
Mais le secrétaire national du PCF ne s’est pas arrêté là. Il a ajouté que si ces mesures n’étaient pas mises en œuvre, une mobilisation citoyenne serait nécessaire. Il a appelé à organiser des rassemblements devant les préfectures et à interpeller l’État qui se dit impuissant, pour lui demander d’agir.
Éveiller les services de l’État et faire remonter le mécontentement jusqu’à Macron
En outre, Fabien Roussel a insisté sur la nécessité d’éveiller les services de l’État et même de les envahir, si nécessaire, pour que le mécontentement remonte jusqu’à Emmanuel Macron. Il a souligné que le président doit entendre que les citoyens en ont assez et sont prêts à se rebeller.
Il a également critiqué l’approche du président Macron en matière de réformes des retraites, malgré quatorze manifestations. Il a interprété cette approche comme un signe de mépris envers les Français et une volonté de faire ce qu’il veut, indépendamment de l’opinion publique.
Appel à la mobilisation des organisations et des associations
Fabien Roussel a appelé toutes les organisations, syndicats, partis politiques et associations, y compris les associations de solidarité et caritatives comme les Restos du cœur, à se mobiliser. Il a affirmé que malgré la brutalité de la réforme des retraites, il continue de croire en la force du nombre et en la solidarité. Il a conclu en disant : “Si nous ne croyons pas en notre force et en notre solidarité, cela signifierait qu’ils ont gagné”
